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  • Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

La paille n'est pas faite que pour les animaux - Le voyage de Grandby

Dernière mise à jour : il y a 6 jours


Un beau jour, demain peut-être

Un enfant de grande, grande allure

Les boucles folles sur un ciel clair

M’annoncera le jour pur

(Michel Corringe)


 


Petit mot d'avertissement : Pour vous conter l’étonnante histoire de Grandby, j’ai entièrement fait confiance à mon intuition. Écoutant ce qui me passait par la tête, suivant mon instinct, j’ai découvert ce drôle de récit au fur et à mesure que je l’écrivais.


De rebondissements en situations imprévues, sans jamais la calculer, je suis parvenu à une fin qui, si elle m’a surpris au premier abord, me semble évidente aujourd’hui. 

 

À votre tour de découvrir le fabuleux voyage de Grandby.



 


Dans un monde où la magie se mêle à la réalité, suivez les pas de Grandby, un jeune artiste errant. Sur les chemins, il cherche un idéal insaisissable, guidé par le soleil, la route, le ciel et le grand vent. Un kilomètre à pied n’use pas ses souliers, car il marche avec une détermination sans faille.

Au gré des haltes, les notes d’une mélodie inconnue naissent de son archet. Et sur ses toiles, les visages des rencontres prennent vie. Est-ce une vie de bohème ou un périple initiatique ? Grandby ne mendie jamais sa liberté ; il la peint avec talent et générosité.


Plongez dans ce conte merveilleux où la magie se cache dans les détails du quotidien, et où chaque pas est une note de musique




 

Un court extrait



Il était grand avec de longues jambes musclées. Un torse fin, mais puissant. Un corps d’homme jeune. Il avait sans doute vingt ans… Peut-être plus, peut-être moins, mais lorsque l’on regardait son visage, on ne pouvait qu’être stupéfait. Il avait un visage de madone, un visage de page de la renaissance, un visage encadré de légères boucles blondes. Enfin, un visage éclairé par deux yeux gris-vert aux couleurs d’un lac de montagne après la fonte des neiges qui, bien que rêveurs, se durcissaient parfois l’espace d’une seconde.

 

Ce visage-là inspirait la sympathie, et sans doute aussi le besoin de protéger ce grand garçon à l’air si naïf, si bon, si tendre, si gentil. Un enfant dans le corps d’un grand, qui semblait perdu dans ce monde mauvais, lui si pauvre, si désarmé, si candide.

 

Grandby reprit sa route.

 

Les clous des gros souliers, crissant sur le goudron légèrement verglacé, chantent une musique sans égale pour celui qui aime les longs chemins que l’on parcourt seul, à pied, mètre par mètre, kilomètre après kilomètre. Ce chant-là fait oublier le dos quand il devient douloureux. Il console les cuisses épuisées de soutenir ce corps devenu trop lourd pour elles. Il relativise cette impression de ne jamais arriver à l’étape que l’on s’est fixée.

 

Jambe droite, jambe gauche. Jambe droite, jambe gauche. Inlassablement, cette musique répétitive et envoûtante berce la marche.

 

Grandby montait toujours. L’air qui fouettait la sueur perlant sur son front devint plus vif, avec un rien d’âpreté. Les grandes prairies aux pentes douces étaient à présent couvertes d’un tapis de neige immaculée. Les sapins étaient figés sous leur parure blanche. Au loin, quelques chalets dormaient, tous volets fermés.

 

Dans un dernier rougeoiement de désespoir, le soleil disparut.

 


 



La Parole est aux primo-lectrices



"Grandby est un conte moderne que nous lisons comme si nous rêvions. Un conte qui se déguste d’une traite grâce à sa fluidité, mais surtout comme une friandise que nous laissons fondre dans la bouche et qui ne perd pas sa saveur jusqu’au bout, jusqu’au dernier mot.

C’est une histoire qui glisse, pleine d’humour et de poésie où la patte de l’auteur reste fidèle à ce qu’elle a été dans ses précédents ouvrages".

Gwéanëlle Fradet



 


— Jean-Benjamin ?

— Oui ?

— Est-ce que Grandby est mort ?

— Je ne sais pas, mais si les routes du paradis ressemblent aux terres de Mageïa, je suis partant.

— Oui… c’est beau.

Y’a pas à dire, Grandby n’aime pas les règles de la « bonne société ». S’en affranchir c’est son dada. Alors, dormir dans la paille, ça tombe sous le sens. D’ailleurs, toute sa vie est comme ça et puis un jour, emporté par sa quête de liberté, il passe le miroir.

Jean-Benjamin Jouteur n’est pas n’importe quel peintre. Il peint avec des mots enchanteurs l’univers magique et onirique de Grandby. Il nous chante cette quête folle et pleine d’humour d’une liberté fantasmée et chaque page tournée nous réserve son lot de surprises et d’émerveillements. Avançons gaiement, pas à pas, dans ce voyage inattendu sur les terres de Mageïa.

Maud Masson


 


« Je viens de vivre un étonnant voyage vers mon enfant intérieur ! Grandby nous embarque vers un périple initiatique, en quête d’idéal, de liberté, et d’amour. Tel un Petit Prince bohème devenu grand, il observe ; souffre et questionne ce monde, tout en innocence, mais aussi malice, ironie et philosophie.

Nous sommes dans un récit de style réalisme magique, finement peint par l’auteur. Où se situe la frontière entre le réel et le merveilleux ? Grandby va vous initier et vous amener plus loin que vos propres rêves…

Sandra Pastor Alvarez







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