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  • Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

Burning day de Pascal Bezard

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S'il te plaît, dessine-moi une âme devenant étoile ».


Cette chronique sera d’une longueur proportionnelle à celle du bouquin… Elle sera courte.


En effet Pascale Bezard ne donne pas dans le superflu… Il va droit au but, même s’il s’accorde de temps autres quelques clins d’œil ou détours parfois surprenants.


Bezard, vous avez dit « Bezard » est un écrivain de l’hyperespace. Il traverse tout l’univers, aussi vite que la lumière…


Vous connaissez la théorie de l’hyperespace ? Non ? Je vous la résume.


Pour se rendre sur l’étoile B, en partant de la planète A, une fusée lambda aura pour obligation de suivre la courbure de l’espace-temps… Son voyage durera quelques centaines d’années, voire des millénaires. , C’est qu’il en faut du temps et des provisions pour traverser l’infiniment long. Et c’est comme ça que l’on obtient des pavés de 800 pages, qui nous permettent de tuer le temps qui passe.


Bézard n’en a rien à faire de la courbe et du temps. Pour lui, le chemin le plus rapide pour se rendre du point A au point B, c’est la ligne droite. Se fichant de la théorie de la relativité, des codes littéraires et autres lignes éditoriales si chères aux éditeurs frileux, sa plume voyage dans l’hyperespace.


Issus de son imaginaire, ses mots et pensées déforment l’espace-temps dans leur sillage, à mesure qu’ils progressent vers leur destination à vitesse subluminique. Au cours de ce voyage, ils laissent derrière eux un ouvrage dans lequel l’espace-temps est déformé.


Je pars très loin aux confins de notre univers, car les étoiles ont une place importante dans ce livre très personnel. Quittons les ultimes frontières pour une autre métaphore.


Vous est-il arrivé de goûter un plat élaboré à partir d’ingrédients très différents. Ils sont si bien mariés qu’il vous est impossible de les reconnaître.

Genre : « je connais ce goût, mais je ne puis le nommer, il me promène sur tout un panel de saveur ».


Quand celle ou celui qui a préparé le plat vous demande si vous avez apprécié sa création, vous répondez :


« Oui, bien sûr, absolument ».


Mais le toqué, entendez celui ou celle qui porte la toque, veut en savoir plus, il ou elle demande…


« OK, mais pourquoi l’as-tu apprécié, et qu’as-tu apprécié dans mon plat ? »


Vous répondez :


« hé bien j’ai… C’est dire que… heu. Je l’ai apprécié, voilà tout, et je n’ai pas envie de chercher à savoir le pourquoi du comment.


Un texte qui ne vous laisse pas indifférent c’est parfois comme un bon plat… L’important, ce n’est pas les épices, condiments et autres ingrédients qui le composent, ce n’est pas non plus style, le vocabulaire ou les arguments… C’est tout bonnement ce que l’on ressent en le dégustant… Tout simplement. L’émotion peut se passer d’explication.


“S’il te plaît, dessine-moi une âme devenant étoile ».


Cette requête, très « saint Exupérienne », c’est ma façon de résumer ce bouquin, car, pour moi « Burning Day » de l’ami Bezard, c’est un jour brûlant dans la pâle noirceur d’une nuit étoilée.












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