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Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

Enflammée d'Emilie Sablon

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Ou la lire !

Cette chronique sera courte. Pourquoi ? Parce ce que finissant à l’instant le tome I d’Enflammée, le bouquin écrit par dame Émilie Sablon, il me tarde d’attaquer le tome II.


Oui, je le reconnais volontiers, pressé je suis de découvrir la suite des aventures de Miss Rose, une charmante jeune fille que j’ai surnommée la petite fille aux allumettes même si elle n’a rien à voir, avec la fillette du conte d’Hans Christian Andersen.


Cependant, un conseil, ne vous fiez pas trop à son look de demoiselle inoffensive… Certes, elle est belle, elle est mignonne, c’est une gentille personne, mais ne prenez pas le risque d’exagérément la taquiner. Il pourrait vous en cuire, au sens propre comme au sens figuré, car notre Rose est chaude comme la braise.


Parlant premier degré, je vous serais reconnaissant de ne voir dans cette déclaration, ni allusion salace ni sous-entendu scabreux.


Sous la plume d’Émilie Sablon, tout peut arriver. Avec elle, la France rejoint enfin les grandes nations du paranormal, formatrices de superhéros. En Angleterre, Il existait l’école de Poudlard, haut lieu de la sorcellerie dans lequel le jeune Harry Potter se fit remarquer. Aux États unis il existait l’institut Xavier, fameuse école qui servit de base aux célèbres élèves X-Men. Aujourd’hui, grâce à Dame Émilie, il existe en Auvergne, un centre d’entraînement bien de chez nous, dont la mission consiste à former de courageux exterminateurs d’égrégores.


Je vous entends questionner : « Mais qui sont ces bestioles au nom si barbare ? » hé bien, je ne vous le dirais pas, mais croyez-moi sur parole, elles ne sont guère fréquentables. Tous en chœur, disons merci à Demoiselle Rose et à ses partenaires, et surtout félicitons-nous des pouvoirs qu’ils détiennent, pouvoirs sans lesquels nous, pauvres humains fragiles, serions dans une panade bien peu agréable.


Mais, car il y a un « mais » qui contribue à rendre ce bouquin différent, ce qui caractérise ces superhéros… C’est qu’ils n’en sont pas…


Enfin pas vraiment.


Pour être plus précis, de superhéros, ils n’ ont que les pouvoirs. Ces quatre-là, que l’on pourrait surnommer les quatre fantastiques, si la formule n’était pas déjà prise, sont profondément humains.


Comme le plus humble des citoyens lambdas, ils doivent assumer leur quota de petites joies modestes, de peurs, d’envie, d’émotions, de faiblesses. Ils ont leurs petits défauts compensant leurs profondes qualités… Ils sont comme nous, fragiles et constamment livrés à leur propre doute.


Sous prétexte de nous raconter l’histoire d’une belle enflammée dont le destin est de sauver le monde, Émilie nous dresse le beau portrait d’une jeune femme attachante et complexe. Une douce Rose, dangereuse comme les flammes qu'elle dompte, mais débordant d’humanité, de pudeur et de questionnements. Elle ne veut blesser personne… Elle aime par-dessus tout son beau chien-loup, mais aussi tout être vivant, qu’il soit de sang ou de sève.


J’ai aimé rencontrer cette belle demoiselle dont la qualité première n’est pas de tout brûler, mais au contraire de savoir oser aimer… Mais, je n’en dirai pas plus, car à présent je vous laisse, j’ai rendez-vous avec elle. Promis, après m’être enflammé pour le tome deux dans son sillage, je vous raconterai la suite, sous condition que je sorte vivant de cette terrible aventure qui, je le sais, m’attend.


J’arrive Émilie, pardon, je voulais dire Rose, attise les braises !

Moi, je dis ça, je dis rien !


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