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  • Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

La dentelle du diable de Geneviève Deliperi

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Une romance qui tourne au drame.


J’ai lu « La dentelle du diable» de Geneviève Deliperi, publié aux éditions : Les passionnés de bouquins…


Ordinairement, je ne cite pas le nom de l’éditeur, mais là c’était vraiment trop tentant.


Voici le début du résumé : Claire-Marie a tout pour être heureuse. Comblée depuis la naissance, elle mène une vie de rêve et d’insouciance…


Bon, c’est vrai qu’elle est née avec une petite cuillère en argent dans la bouche, la belle Claire Marie. Elle est plutôt mignonne, blindée de tune, et même assez douée… Pour résumer, je dirais que notre héroïne est petite-bourgeoise que n’importe quel Bad boy aimerait séduire. D’ailleurs, lorsqu’elle était plus jeune, elle a donné dans la rébellion, la Clairette… Rébellion de petite fille friquée, faut pas exagérer non plus. D’ailleurs, elle a fini par épouser un toubib, c’est vous dire !


Tout commence par une idylle… Attention, pas une romance à l’eau de rose, genre collection Harlequin dans laquelle la craquante infirmière aux yeux bleus malheureuse en ménage parce qu’elle a commis l’erreur d’épouser un sale type alcoolique et violent, tombe amoureuse d’un très veuf, sombre, mais séduisant médecin aux yeux gris, bousculé par la vie, mais fort habile du scalpel !


Ça n’est pas non plus un vaudeville, genre au théâtre ce soir… À savoir, la femme infidèle, l’amant de cœur et le mari cocu… Conseils aux plus jeunes qui ne saisiraient pas la référence, visionnez donc quelques archives de l’ORTF, vous comprendrez… Les décors étaient de Roger Arth et les costumes de Donald Cardwel.


Donc, rien de tout ça ! Pourtant, notre belle bourgeoise névrosée s’encanaille en s’aventurant dans les dangereux méandres d’une aventure extra-conjugale… Il faut bien s’occuper l’après-midi lorsque l’on n’a rien d’autre à faire.


Le lecteur se dit OK… Le mari, dès le quatrième chapitre, comprenant le fâcheux adultère va dézinguer le coureur de jupons qui a le culot d’entreprend son épouse... et peut-être même qu’il en profitera pour se débarrasser de cette dernière par la même occasion. On peut le comprendre… Un cocu, ça fait marrer la France entière, excepté le cocu qui est rouge de colère.


Mais ce n’est pas ça du tout ! Ça tourne même au purgatoire, voire à l’enfer avec balades dans de sinistres cimetières et regard implacable de prédateurs aux allures de Lucifer… Certes, cette phrase ne veut pas dire grand-chose, mais elle est riche de quelques rimes et elle fait son petit effet…


Impossible de vous en dire plus… « La dentelle du diable » c’est ce style de bouquin qu’on ne peut présenter sans prendre le risque de le divulgâcher (les anglophones disent spoiler).


Par conséquent, si vous voulez connaître la suite, il vous faudra lire ce bouquin ! L’auteure nous balade joyeusement dans un univers de plus en plus glauque. Nous découvrons avec Claire, l’épouse adultère qui regrette de plus en plus son immoral comportement, non pas le pot aux roses, mais plutôt le pot au noir, tellement il est sombre et effrayant d’amoralité.


Pour résumer, c’est bien écrit, agréable à lire, les personnages sont bien campés et bien construits… Avec ce roman, les Stéphanois se baladeront dans leur ville aimée (ou détestée), les autres prendront plaisir à la découvrir.











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