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Salut les indés.
J’ai lu « La légende d’Oninao » de Lara de Vallès… C’est l’histoire de… Non, une légende, comme un conte, ça ne se dévoile pas dans une chronique… Une légende, comme un conte, ça s’écoute avec les yeux, ou ça se lit avec le cœur. Tout ce que je puis vous révéler, c’est qu’il question d’arbre… D’arbre magique ? Peut-être, sans doute… D’ailleurs les arbres, petits ou grands, boulots ou chênes, détiennent tous une part de magie.
Oninao nous enseigne que le monde est animé. Arbres, plantes, animaux, ne faisant pas exception à la règle, possèdent une âme, une âme presque semblable à celle des hommes… Alors, bien sûr, il convient de les traiter en conséquence. Avec respect et humilité. … Car détenir la capacité de les détruire, ne nous rend pas supérieurs… Bien au contraire.
Quel que soit l’hémisphère, dans les forêts du monde entier, il existe des centaines, peut-être des milliers de légendes liées aux arbres… Quelquefois, l’arbre est regardé comme le corps, quelquefois simplement comme la demeure de l’esprit. Et lorsqu’on nous parle d’arbres sacrés qu’on ne doit pas couper parce qu’ils renferment les esprits, il n’est pas toujours possible de dire avec certitude comment on conçoit leur présence dans les arbres.
Par exemple, lorsqu’un arbre a été abattu et scié en planches, qu’il a servi à bâtir une maison, il peut se faire que l’esprit de l’arbre se cache encore dans les planches. Voilà pourquoi la demeure semble hantée. Pas par un mort, mais par un esprit tourmenté.
Quand certains agriculteurs s’apprêtent à défricher er un lopin de forêt pour y planter du riz, ils bâtissent une petite maison de poupée, dans laquelle ils déposent quelques aliments et un peu d’or. Puis, ils appellent tous les esprits du bois, leur offrant la petite maison avec tout ce qu’elle contient en les suppliant d’abandonner le lieu. Après quoi, ils peuvent couper les arbres en toute sécurité sans craindre de se blesser en le faisant.
La légende d’Oninao, c’est une autre version de l’esprit des arbres… Une belle version qui vous enchantera. Peut-être que lorsque vous l’aurez lu, vous n’aurez plus cette idée saugrenue de graver vos noms sur l’écorce d’un vieux chêne, de briser ses branches, ou de jouer avec le feu, en forêt, lors des longs mois d’été. Vous aurez compris que les arbres, c’est la vie.
Bon , moi je dis ça, je dis rien !
À bientôt les indés pour une nouvelle aventure contée.
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Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire (Victor Hugo)
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