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Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

Love Always de MD June

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Ou la lire !

J’ai lu « Love, always » de June M.D et un incroyable effet magique s’est produit, j’ai rajeuni de plusieurs décennies… Ce qui tombe plutôt bien d’ailleurs, car ce livre s’adresse à un public bien ciblé, les adolescents.


Qu’il est dur d’être jeune et jolie lorsque l’on tombe éperdument amoureuse d’un Bad-boy aussi beau gosse que ténébreux. D’ailleurs vous avez remarqué ? Dans l’expression « Beau ténébreux » souvent, on ne retient que l’adjectif « Beau » et on pense immédiatement au bel apollon, tignasse et regard sombre, style Alain Delon au siècle dernier… Délaissant avec un prudent dédain l’autre adjectif « Ténébreux » pour lequel Monsieur Larousse en personne donne la définition suivante : qui est sombre, obscur, relatif à l’enfer ou aux enfers…


J’en ai froid dans le dos.


Puisque l’on parle de créatures maléfiques, il est vrai que tout au long de la lecture je me suis cru dans le best-seller de Stéphanie Meyer : « Fascination » vous savez ce roman pour jeune adulte qui raconte l’amour impossible entre Edward Cullen, un vampire, et Bella Swan, une simple humaine vivant seule avec son père dans un pays de froidure. Un bouquin, excusez du peu, vendu à plus de cent vingt millions d’exemplaires. J’ai lu les deux et je vais sans doute agacer quelques fans, si j’ai pris plaisir à lire le livre de June M.D, malgré mon âge certain pour ne pas dire mon certain âge, je me suis ennuyé devant le pavé de la très productive Stéphanie Meyer, je préfère de loin Buffy et les vampires, c’est bien plus drôle.


Pour reprendre mon histoire de beau ténébreux, l’auteure, contrairement donc à bien des personnes comme dit plus haut, oublie vite l’adjectif « Beau » pour s’intéresser à l’autre adjectif : ténébreux… Et surtout elle cherche, avec son héroïne, à comprendre pourquoi le bellâtre se sent si mal dans sa peau, pourquoi réagit-il parfois avec tant d’agressivité, pourquoi est-il si changeant, si imprévisible… Le lecteur échafaude mille théories, dont bien sûr celle du vampire ou du loup-garou, il faut dire que la région dans laquelle se situe l’action s’y prête volontiers, et finalement… Et bien finalement je ne vous dirai pas si l’hypothèse « Parce que c’est un être immortel friand de sang frais » est juste. Il faudra lire le bouquin pour savoir… Et je pense que vous passerez un bon moment.


Sarah est attachante, même si elle multiplie les galères, Ethan est agaçant à souhait, le lecteur a envie de lui crier aux oreilles : « Dis donc, garçon, tu n’as pas encore compris que cette jolie fille en pince pour toi ? » Mais c’est le jeu de toute romance feel-good que l’un des deux protagonistes soit particulièrement dur de la comprenoire.


Ce qui n’empêche qu’en toile de fond, mine de rien, l’auteur aborde moult thèmes : le harcèlement, le rejet, les addictions, la solitude, le deuil, l’intégration, l’amitié, la maladie. Allez, je vais tout de même dire une petite vacherie… Je préférais l’ancien titre : « En attendant, vis »

Moi, je dis ça, je dis rien !


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