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  • Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

Mourir d'amour de Louise Casenove

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Ou la lire !

Je croque aujourd’hui l'intarrissable auteure Louise Casenove pour son roman contemporain "Mourir d'amour"


Je suis venu à bout, plus rapidement que prévu, de ce livre amazone de 605 pages, quand je dis « Amazone » j’évoque le fleuve le plus long du monde, 6575 km, et pas l’entreprise de commerce électronique américaine basée à Seattle. Louise Casenove, auteure de ce chef-d’œuvre au long cours me doit quelques heures de sommeil !


Ha mourir « d’amur » ! Comme le disait le cousin Félix :


« Entre mourir d’amour ou bien mourir de rire,

La plus achalandée c’est difficile à dire,

Les deux finissent en spasmes en soubresauts en transes,

Mais les deux sont jeudis,

Le rire toujours comique,

Et l’autre romantique »


Comique et romantique !


Oui ! Le voilà le pitch de ce bouquin ! Sans rire ! Vous embauchez une comédienne genre Diane Keaton (Annie Hall) ou Renée Zellweger (le journal de Bridget Jones) version un peu (beaucoup) rajeunie, aux commandes vous mettez un des réalisateurs les plus bavards d’Hollywood, mais aussi l’un des plus doués j’ai nommé Woody Allen, et hop ! Vous adaptez le bouquin de Dame Casenove, vous obtenez alors la comédie dramatique américaine de l’année, un « je t’aime, tu m’aimes, j’ai mal, on se quitte, tu es un grand malade ! Je suis seule, il est où le prochain ? “ Version 20 fois sur le métier remettez votre ouvrage. Prochainement « Mourir d’amour » sur vos écrans, un film grand public, salué par la critique, qui attirera autant d’ados en partance amoureuses que d’adultes en souvenance d’histoires de cœur jetées aux oubliettes. Sérieux !, Vous me confiez une équipe et surtout un bon paquet de dollars et illico je me lance dans l’adaptation cinoche de ce bouquin.


Louise, tu m’accordes les droits ? Allez, on est copain maintenant ! Tiens, si tu veux je joue le rôle de Vlad !


On se calme, c’est une autobiographie, ce qui signifie que l’intégralité de ce que la dame raconte, lui est arrivée ! D’ailleurs, en découvrant les multiples détails qu’elle nous assène, on ne peut qu’en déduire qu’elle bénéficie d’une mémoire pire que celle d’un éléphant de la bande à Hannibal… Hannibal Barca, le Carthaginois, pas Hannibal Lecter le psychopathe !


N’hésitant devant rien et afin de vous faire comprendre le personnage de Louise, oh combien principale de ce bouquin, j’ai trouvé une métaphore particulièrement lumineuse. Louise Casenove est une lumière plantée en plein cœur d’une nuit d’été. Vous savez, le plan barbecue entre amis sous un doux ciel étoilé. La soirée est un peu compromise car la clarté pourtant intime de la lampe extérieure attire inlassablement moustiques, hannetons, papillons de nuit, mouches et autres bestioles désagréables un peu comme la séduisante Louise aimante infatiguablement les tordus, les poivrots, les violents, les abrutis, les radins, les romantiques à deux balles, j’en passe et des bien pires. Il faut dire qu’elle a un grave problème, Louise. Elle ne sait pas les larguer ses prétendants. Du coup, elle les congédie façon je me tire sans rien dire en laisant un petit mot sur la commode ou pire un SMS. Alors, bien sûr, les pauvres mecs, ils deviennent pots de glu, pour elle, mais aussi pour le lecteur qui marmonne devant sa liseuse : « Mais il est encore là, celui-là ?" Et tout ça, elle nous l’énumère, elle nous le liste, elle nous le développe. Pire que le temps des amours de Marcel Pagnol qui déjà jouissait d’une sacrée faculté de ressouvenance.


Un peu de sérieux : Le texte est riche, marrant, bien écrit, parfois un peu livré en vrac, ce qui n’est pas pour déplaire, parfois un peu répétitif, parfois un peu long, parfois émouvant parfois franchement fort.


Certains ont prétendu que c’était un bouquin pour meuf. J’ignore pourquoi car le mec que je crois être a pris plaisir à le lire… Je me suis même surpris à imaginer être l’un de ces papillons de nuit attirés par la belle. Mais plus le genre d’oiseau du matin qui habilement a attendu que le soleil tiède de l’aurore remplace la lueur artificielle des nuits d’été contées par la tendre Louise.


Voilà ! Waouh ! J’ai été presque aussi long que le bouquin ! Lisez-le, comme moi vous aimerez Louise. Cette fille vous fera craquer !


Moi je dis ça, je dis rien !




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