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Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

Qui veut tuer Enzo Fortezi ? de Franck Esposito

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Ou la lire !

Commentaire de lecture d’un parrain de la pègre marseillaise.


J’ai lu ton bouquin, Marco, "Qui veut tuer Enzo Fortezi", et je sais bien que c’est toi qui l’as écrit, même si tu signes sous cet allonyme : Franck Esposito… À ce propos dis-moi, tu l’as déniché ou ce blaze italien, tu n’es pas napolitain, Marco, tu es marseillais ! Tu cherches à brouiller les pistes ou quoi ?


Vaï, tu sais bien que ou que tu sois, je te retrouverai.


Alors comme ça. Tu prétends que ton histoire c’est un simple roman. Tu ne chercherais pas à me friser les bafis comme le dernier des niflants, j’espère. Je sais bien moi que tout ce que tu racontes là-dedans, c’est la vérité vraie.


Ho ! Tu n’es pas de la famille, petit, tu es journaliste, ton métier c’est de raconter des histoires en prenant bien garde de censurer ce que les kékés et les touristes, ils n’ont pas besoin de savoir. Si tu ne le fais pas de ton propre chef, d’autres le feront à ta place.


Tu le sais, je n’aime pas la violence quand elle n’est pas nécessaire. Comme le disa Machiavel :


"Il y a deux manières de combattre, l’une par les lois, l’autre par la force. La première est propre aux hommes, la seconde propre aux bêtes. Mais comme la première, bien souvent, ne suffit pas, té, il faut recourir à la seconde. C’est pourquoi est nécessaire aux hommes comme moi, machiavel disait prince, de savoir bien pratiquer la bête et l’homme".


Dis-moi, fada, pourquoi as-tu accepté la mission que t’a confiée ce chapacan d’Enzo ? Porte-flingue, ce n’est pas ton métier. Pour l’argent ? Ça, je veux bien comprendre.


Et puis c’est vrai, tu t’es pas mal baladé pour un apprenti truand… En te lisant, avec toi, j’ai visité de beaux pays, Miami, la patrie des riches et des sauriens Hong-Kong, la planète aux yeux bridés, j’ai aussi croisé des cajoles aussi superbes que venimeuses et même j’ai croisé des filles très bien…


Et puis, tu décris si bien notre belle citée phocéenne, tu sais en parler de ses beautés et de ses spécialités culinaires que le monde entier nous envie… Et en plus, Marco, pour un gratte-papier, tu manies bien la plus… Alors pourquoi ? Mais tu étais au parfum, faut pas emboucaner les truands quand tu n’en es pas un ! Au lieu de faire le jobastres qui à force de jouer les marioles, se retrouve dans la panade, tu aurais dû te contenter du vieux port, de la corniche, du panier et ta feuille de chou tu as déjà morflé, Marco… Et ce n’est pas fini… Tu vois ce stassi dans mon dos, il est aussi stoquefiche que bon tireur…


Alors, fais ta prière, le baveux… Et vous lecteur, hâtez-vous de lire ce livre, avant que ne disparaisse l’auteur. Marco, j’irai fleurir ta tombe, car j’ai apprécié ton bouquin et surtout, je t’aimais bien !


Moi je dis ça, je ne dis rien, mais je tenais à te le dire.


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