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  • Photo du rédacteurJean Benjamin Jouteur

Sur le fil de Dominique Dejob

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Ou la lire !

Lorsque j’ai tourné l’ultime page du bouquin de Dominique Dejob, « Sur le fil » j’ai ressenti l’immédiate envie d’appeler Monsieur Claude Lelouch, afin de lui proposer d’adapter ce livre, puis de travailler sur le script, et ce dans le but évident d’en faire un film… Lelouch n’est-il pas le spécialiste des convergences de personnages ?


Ce bouquin est un parfait exemple de convergences de personnage réussi… Une convergence magnifiée.


Les sept personnages principaux, à l’occasion d’un événement dramatique, se rencontrent une première fois, sans se connaître, ni même vraiment se voir. La vie les sépare, sans vraiment les séparer puisqu’il n’était pas réuni, puis bien longtemps après, ils se rencontrent une seconde fois. Ils finissent alors par se reconnaître alors qu’ils ne se connaissaient pas… Oui, je sais, ça paraît compliqué, un peu comme du Lelouch, et pourtant c’est une histoire simple et fluide, si bien racontée qu’elle est évidente à comprendre.


Les personnages existent. Hommes et femmes lambda, ni héros ni salops, ils se contentent de vivre une situation dramatique malgré eux. J’ai aimé cette histoire qui, finalement, pourrait arriver à n’importe qui.


Un jour on prend l’avion, on bénéficie d’un énorme coup de chance alors que l’on est frappé d’un énorme coup de malchance… Pour tous, on devient les rescapés, ceux qui ont survécu.


Bien sûr, je n’ai pas appelé Lelouch, je ne le connais pas personnellement. Mais appréciant son œuvre, je suis persuadé qu’il adorerait ce bouquin s’il le lisait.


Un bouquin bien écrit d’où il émane une gentillesse loin d’être niaise.

Un bouquin prenant et attachant…

Enfin, un bouquin traitant avec humanisme de la différence, de la tolérance, de l’acceptation de l’autre.


« Sur le fil » raconte une histoire extraordinaire toute simple, vécue par des gens simples, écrite par une auteure qui semble tout aussi simple… Mais il ne faut pas trop s’y fier, car même au passé simple, le passé n’est pas si simple que ça. Il est toujours composé.


Moi je dis ça, je ne dis rien, mais je le dis quand même !


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