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Salut les indés, j’ai lu « Tout va bien » de Sandra Pastor… Et il est vrai que lorsque l’on tourne, avec regret je le précise, la dernière page de cet ouvrage… Eh bien, tout semble aller beaucoup mieux.
Comment dire, ce texte est un concentré de finesse et de tendresse égrenant une multitude de réflexions et de constats centrés sur la vie… Ou plus précisément, centrés sur nos vies. Vous savez tous ces détails, ces modestes considérations, ces tendres habitudes, ces petits riens, ces simples moments de courte éternité qui, en fait, construisent notre quotidien.
Ces « rien du tout » de chaque jour, nous sommes nombreux à les partager sans le savoir, ou plutôt à les partager sans oser nous l’avouer. Ils paraissent insignifiants, si dénués d’intérêt.
Le drame infime d’un cadre de photo qui se brise, des joues qui rougissent d’émotion à l’occasion d’une banale rencontre et la gêne qui accompagne ce moment, le « métro/boulot/dodo » si barbant et pourtant si rassurant, le pain grillé au four, la salade de cresson, le manque de sommeil…
Sandra Pastor a su cueillir un grand nombre de ces instants-là , elle a su les lister, les raconter, les magnifier et même leur apporter une réelle légitimité.
Cette novella nous propose un bilan doux-amer d’être par le biais de trois personnages, de trois destins qui semblent bien différents. Et pourtant… Quel lien peut-il exister entre eux ? Car il en existe un à n’en pas douter. Ils convergent tous vers une issue… Une issue que le lecteur, souvent sollicité par l’auteure, ne saurait anticiper.
Il va se passer quelque chose, c’est certain, oui, mais quoi ? Qu’est-ce que Dame Sandra nous réserve ?
Dans ces pages, nous partageons l’intimité de trois femmes attachantes, de trois inconnues que l’on voudrait pouvoir rassurer, que l’on voudrait pouvoir consoler, que l’on aimerait rencontrer dans une bibliothèque, dans une forêt ou encore dans un ascenseur.
Lisez cet ouvrage, le thème qu’il aborde peut s’avérer grave, c’est vrai… Mais pas d’inquiétude, il saura vous apaiser. Au final, tout ira bien.
Moi je dis ça, je dis rien… Et je vais pas trop mal.
